Titre du livre : La Porte des enfers
Auteur : Laurent Gaudé
Editeur : Actes Sud
Collection : Babel (poche)
Date de parution : 26 août 2013
Prix : 7,70€
Pages : 272
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Mon ressenti :
Le résumé :
Naples, 1980. « C’est là, au coin du vicolo della Pace et de la via Forcella, que tout bascula. D’abord il ne remarqua rien. Il continua à tirer l’enfant par le bras avec la même insistance. Lorsque les passants se mirent à crier, il s’arrêta. Il n’avait pas peur. Il ne comprenait pas. Il contempla autour de lui. Tout était devenu étrange. Il voyait, partout, les bouches des visages grandes ouvertes. Il entendait des cris, une femme avec un sac en osier était à quelques mètres devant lui, à quatre pattes contre une voiture, agitant les pieds comme si une araignée lui montait le long des jambes. Il resta immobile un temps qui lui parut une éternité, puis son corps sembla comprendre et il se jeta au sol. La peur venait de s’emparer de ses muscles, de son esprit, de son souffle. Il entendit des coups de feu. Plusieurs, qui se répondaient. Il avait plaqué son fils au sol, serré contre lui. ».
Mon avis :
C'est dans le cadre d'une lecture cursive pour le lycée que j'ai abordé ce livre. Etant actuellement en français sur une séquence basée sur la thématique de la descente aux enfers dans les réécritures, la prof nous a donc proposé comme lecture moderne ce roman de Gaudé. J'avais déjà vu quelques livres de cet auteur qui m'avaient assez intrigué dans une bibliothèque mais je n'ai pas vraiment cherché à les lire (avec les milliers de livres qui existent de nos jours, le choix est difficile)... Mais pour cet objet d'étude, je me devais donc de plonger dedans...
Et je ne regrette absolument pas : j'ai complètement adoré ! Je ne m'attendais vraiment pas à aimer ce bouquin pourtant. Je vous avouerais que je ne m'étais pas intéressé au résumé plus que ça (ne voulant pas être spoilé) alors lorsque je me suis lancé dedans je ne savais pas à quoi j'allais avoir affaire. Je savais simplement que le book tournerait autour d'une fusillade, mais c'était tout.