Le résumé :
Dès les premières pages, j'ai tout de suite accroché. Il y avait déjà un retournement de situation qui annonçait le début de l'histoire, le style me plaisait beaucoup (même s'il était assez généraliste au vu d'une succession d'évènements au début du roman - je pensais qu'il s'approfondirait dès que le décors serait planté -), les pages tournaient toutes seules sans que je m'en rende compte. L'ambiance me plaisait assez même s'il y avait beaucoup de tension (surtout pour notre personnage principal), mais à mon grand regret je n'ai pas su faire la part des choses entre mon engouement pour ma lecture et mon avis objectif.
J'en viens à l'élément qui a été source de problèmes pendant ma lecture : le style. Étant donné que c'est de la jeunesse ne vous attendez pas à ce qu'il soit descriptif, profond et "imagé"car ce n'est pas le cas. Et moi qui adore les romans de fantasy de ce style-là, je ralentissais de plus en plus car je le trouvais trop généraliste et je me perdais dans la conception des lieux. Le fait que je m'attendais à un style plus Young Adult m'a déçu mais j'ai réussi à dépasser cet obstacle.
Et maintenant parlons personnages ! Je n'ai pas vraiment eu de déception de ce côté-là bien au contraire j'ai été comblé par leur personnalité, leur caractère (pas toujours agréable), et leur charisme. On apprend à les découvrir petit à petit en progressant dans le roman au fil des pages. On a un éclairage sur leur passé pas toujours facile mais intéressant à découvrir pour que l'on puisse se faire une idée sur le personnage en question.
Pour en dissocier un des autres (car il me faut bien mon coup de cœur), j'ai beaucoup aimé le personnage d'Almus. Premièrement je me suis un peu identifié à lui (je crois que c'est la première fois qu'une telle chose m'arrive dans un roman). Son fort caractère de l'impulsif adolescent qui cri à l'injustice ne pouvait me laisser indifférent (oui mais je ne suis pas comme ça tout de même ^^). Personnellement, j'ai éprouvé une grande compassion à son égard car on peut dire que devoir travailler toute une journée, cloîtré dans une salle avec des bouquins sur la magie à étudier par ce qu'on est L'Elu, on ne peut pas dire que c'est très cool. D'autant plus se faire des amis il peut oublier à cause de sa condition importante : être Elu. Il n'a pas vraiment le temps de faire des rencontres étant toujours forcé de travailler par les Sages.
Et ce que j'ai beaucoup aimé c'est quand la situation va se renverser en très négatif. Pour lui, être élu, il peut oublier mais il va en apprendre beaucoup sur le monde à son époque comme l'esclavagisme, le commis de service ou alors la pauvreté. Comme le fait si bien comprendre la fin, cette expérience a permis à Almus de grandir et mûrir, de comprendre son monde actuel et de voir l'envers du décors à côté de sa grande personnalité d'Elu.
Par contre il y a quelque chose qui ne m'a pas paru crédible. Comme dans les passages philosophiques ou autres, celui qui m'a le plus marqué c'est quand un compagnon d'Almus lui demande qu'est-ce que la magie, il va lui répondre comme si c'était un vieux Sage. Là par contre j'ai trouvé qu'Almus était surjoué voir surdimensionné. Quand on apprend à le connaitre dès le début, mais aussi après, on ne peut pas penser qu'il puisse avoir une telle opinion sur la magie, il fait un commentaire trop mature et trop intelligent pour sa personnalité.
Almus est L'Elu. Celui qui est le seul et unique à pouvoir détruire L'Ennemi. Mais les Sages ont pris beaucoup de retard dans leur quête en le recherchant et ils ne peuvent se permettre de traîner pour sa formation. Mais Almus ne supporte plus d'être enfermé dans une salle d'étude avec des piles de bouquins et il est persuadé d'une chose, il n'est pas L'Elu. Et c'est bien un prophète qui va clamer haut et fort ses pensées devant le peuple entier ! Après cette mascarade, les Sages font appel à un Oracle pour en être sûr. La fatalité s'abat sur Almus, c'est une erreur. Il fuit Milnor pour rejoindre ses parents qu'il ne voit que très rarement mais son périple ne s'annonce pas de tout repos et il va finir par le comprendre très rapidement...
Pour l'histoire je pense que l'auteure a beaucoup travaillé dessus. Quand on a lu L'élu de Milnor on ne peut pas prétendre le contraire. Travaillé car pendant le périple d'Almus, on rencontre les personnages au fur et à mesure que l'histoire progresse petit à petit sans tous les dévoiler d'un seul coup en prenant le temps de nous les décrire, de les approfondir de fond en comble. Ce procédé là est très intéressant et pratique car il entre en parfaite harmonie avec les péripéties que rencontre Almus.
Et quand la fin arrive déjà, c'est avec tristesse que je quitte les personnages, mais avec réflexion aussi puisque la chute annonce avec excellence le prochain tome. Je n'y ai vu que du feu c'est vrai, mais justement le fait que ce soit imprévisible malgré mes quelques doutes c'était énorme. Un final de premier opus dont je ne me suis pas encore remis je l'avoue ...
Vous avez dit premier tome ? Ça signifie qu'il y aura une suite, un tome 2 ! Et vu comment termine ce premier opus et ce que j'en ai pensé je dis amène au second qui promet plus de rebondissements et d'action ! En tout cas je suis encore tenu en haleine et j'ai hâte de le lire !
En conclusion c'est un très bon premier roman que Sophie Moulay nous offre avec L'Elu de Milnor. Des personnages travaillés, approfondis, une histoire riche et un périple semé de danger, il n'y a que du bon ! Même si j'ai rencontré quelques petits problèmes avec le style, cette saga jeunesse est destinée à un public jeune (comme le genre l'indique) et quand on lit le livre cela se ressent. Surtout ne vous attendez pas à un roman de fantasy adulte car ce n'est pas le cas !
Dans le monde médiéval de Milnor, régi par la magie et les guildes, les Sages, sur la foi d’une prophétie, sont partis à la recherche de l’Elu, seul capable de tenir tête à l’Ennemi mystérieux qui menace Milnor.
Ils ont cru l’avoir identifié en la personne d’Almus. Onze ans plus tard, ils découvrent qu’ils se sont trompés… Rejeté, privé de pouvoirs, Almus s’enfuit du palais des Sages pour rejoindre le lointain domaine de ses parents. A peine a-t-il quitté la ville qu’il est vendu comme esclave à l’autre bout de Milnor et soumis aux caprices d’une aubergiste tyrannique et cruelle. Au cours de ce voyage initiatique, le jeune garçon de 13 ans, candide et esseulé, découvrira le côté sombre de la vie, mais aussi l’amitié avec Pil, voleur maladroit, Noir-Coeur, apprenti assassin et Mira, voyante nomade.
Mais les Hargors, des êtres mi-humains mi-félins, le poursuivent. Leur mission : capturer l’Elu et le ramener à leur empereur. Tiraillé entre deux destinées, le jeune garçon parviendra-t-il à leur échapper ?
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié voyager avec Almus et ses compagnons dans ce premier tome, braver les dangers avec eux et faire des découvertes surprenantes. Même si le style m'a été problématique pendant ma lecture, je suis parvenu à outrepasser ce bémol et à me plonger dans le roman. Au départ ce n'était pas gagné mais au final j'ai bien aimé !Ils ont cru l’avoir identifié en la personne d’Almus. Onze ans plus tard, ils découvrent qu’ils se sont trompés… Rejeté, privé de pouvoirs, Almus s’enfuit du palais des Sages pour rejoindre le lointain domaine de ses parents. A peine a-t-il quitté la ville qu’il est vendu comme esclave à l’autre bout de Milnor et soumis aux caprices d’une aubergiste tyrannique et cruelle. Au cours de ce voyage initiatique, le jeune garçon de 13 ans, candide et esseulé, découvrira le côté sombre de la vie, mais aussi l’amitié avec Pil, voleur maladroit, Noir-Coeur, apprenti assassin et Mira, voyante nomade.
Mais les Hargors, des êtres mi-humains mi-félins, le poursuivent. Leur mission : capturer l’Elu et le ramener à leur empereur. Tiraillé entre deux destinées, le jeune garçon parviendra-t-il à leur échapper ?
Mon avis :
Dès les premières pages, j'ai tout de suite accroché. Il y avait déjà un retournement de situation qui annonçait le début de l'histoire, le style me plaisait beaucoup (même s'il était assez généraliste au vu d'une succession d'évènements au début du roman - je pensais qu'il s'approfondirait dès que le décors serait planté -), les pages tournaient toutes seules sans que je m'en rende compte. L'ambiance me plaisait assez même s'il y avait beaucoup de tension (surtout pour notre personnage principal), mais à mon grand regret je n'ai pas su faire la part des choses entre mon engouement pour ma lecture et mon avis objectif.
J'en viens à l'élément qui a été source de problèmes pendant ma lecture : le style. Étant donné que c'est de la jeunesse ne vous attendez pas à ce qu'il soit descriptif, profond et "imagé"car ce n'est pas le cas. Et moi qui adore les romans de fantasy de ce style-là, je ralentissais de plus en plus car je le trouvais trop généraliste et je me perdais dans la conception des lieux. Le fait que je m'attendais à un style plus Young Adult m'a déçu mais j'ai réussi à dépasser cet obstacle.
Et maintenant parlons personnages ! Je n'ai pas vraiment eu de déception de ce côté-là bien au contraire j'ai été comblé par leur personnalité, leur caractère (pas toujours agréable), et leur charisme. On apprend à les découvrir petit à petit en progressant dans le roman au fil des pages. On a un éclairage sur leur passé pas toujours facile mais intéressant à découvrir pour que l'on puisse se faire une idée sur le personnage en question.
Sophie Moulay nous propose dans son premier roman des personnages travaillés, approfondis avec chacun des qualités et des défauts biens plus prononcés ou non selon leur caractère et c'est quelque chose que j'ai beaucoup aimé.
Pour les secondaires là il y en a aussi toute une flopée, toujours très bien travaillés et l'aspect qu'ils nous donnent évolue, parfois selon le "côté" auxquels ils appartiennent (bénéfique ou maléfique). Certains s'embellissent d'autres pourrissent. Le grand plus, c'est que même s'ils sont gentils ou méchant, on profite pleinement d'eux. Pour en dissocier un des autres (car il me faut bien mon coup de cœur), j'ai beaucoup aimé le personnage d'Almus. Premièrement je me suis un peu identifié à lui (je crois que c'est la première fois qu'une telle chose m'arrive dans un roman). Son fort caractère de l'impulsif adolescent qui cri à l'injustice ne pouvait me laisser indifférent (oui mais je ne suis pas comme ça tout de même ^^). Personnellement, j'ai éprouvé une grande compassion à son égard car on peut dire que devoir travailler toute une journée, cloîtré dans une salle avec des bouquins sur la magie à étudier par ce qu'on est L'Elu, on ne peut pas dire que c'est très cool. D'autant plus se faire des amis il peut oublier à cause de sa condition importante : être Elu. Il n'a pas vraiment le temps de faire des rencontres étant toujours forcé de travailler par les Sages.
Par contre il y a quelque chose qui ne m'a pas paru crédible. Comme dans les passages philosophiques ou autres, celui qui m'a le plus marqué c'est quand un compagnon d'Almus lui demande qu'est-ce que la magie, il va lui répondre comme si c'était un vieux Sage. Là par contre j'ai trouvé qu'Almus était surjoué voir surdimensionné. Quand on apprend à le connaitre dès le début, mais aussi après, on ne peut pas penser qu'il puisse avoir une telle opinion sur la magie, il fait un commentaire trop mature et trop intelligent pour sa personnalité.
Almus est L'Elu. Celui qui est le seul et unique à pouvoir détruire L'Ennemi. Mais les Sages ont pris beaucoup de retard dans leur quête en le recherchant et ils ne peuvent se permettre de traîner pour sa formation. Mais Almus ne supporte plus d'être enfermé dans une salle d'étude avec des piles de bouquins et il est persuadé d'une chose, il n'est pas L'Elu. Et c'est bien un prophète qui va clamer haut et fort ses pensées devant le peuple entier ! Après cette mascarade, les Sages font appel à un Oracle pour en être sûr. La fatalité s'abat sur Almus, c'est une erreur. Il fuit Milnor pour rejoindre ses parents qu'il ne voit que très rarement mais son périple ne s'annonce pas de tout repos et il va finir par le comprendre très rapidement...
Pour l'histoire je pense que l'auteure a beaucoup travaillé dessus. Quand on a lu L'élu de Milnor on ne peut pas prétendre le contraire. Travaillé car pendant le périple d'Almus, on rencontre les personnages au fur et à mesure que l'histoire progresse petit à petit sans tous les dévoiler d'un seul coup en prenant le temps de nous les décrire, de les approfondir de fond en comble. Ce procédé là est très intéressant et pratique car il entre en parfaite harmonie avec les péripéties que rencontre Almus.
Et quand la fin arrive déjà, c'est avec tristesse que je quitte les personnages, mais avec réflexion aussi puisque la chute annonce avec excellence le prochain tome. Je n'y ai vu que du feu c'est vrai, mais justement le fait que ce soit imprévisible malgré mes quelques doutes c'était énorme. Un final de premier opus dont je ne me suis pas encore remis je l'avoue ...
En conclusion c'est un très bon premier roman que Sophie Moulay nous offre avec L'Elu de Milnor. Des personnages travaillés, approfondis, une histoire riche et un périple semé de danger, il n'y a que du bon ! Même si j'ai rencontré quelques petits problèmes avec le style, cette saga jeunesse est destinée à un public jeune (comme le genre l'indique) et quand on lit le livre cela se ressent. Surtout ne vous attendez pas à un roman de fantasy adulte car ce n'est pas le cas !
Un très bon premier tome !
Pfiou, encore une série ! je ne sais pas si je la tenterai celle-là mais je suis contente que tu aies aimé ^^
RépondreSupprimerBonne lecture et bonne journée ! Bisous :D
@clairdelune : Oui j'ai vraiment bien aimé malgré un périple assez fructueux c'est quand même une bonne lecture détente. Merci du commentaire, gros bisous ! :D
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