Nom de la saga : Kaleb
Titre : Kaleb (tome 1)
Auteure : Myra Eljundir
Editeur : Robert Laffont
Collection : "R"
Date de parution : 14 juin 2012
Pages : 456
Prix : 18€
Commandez sur : le site de l'éditeur
Mon ressenti :
Le résumé :
Titre : Kaleb (tome 1)
Auteure : Myra Eljundir
Editeur : Robert Laffont
Collection : "R"
Date de parution : 14 juin 2012
Pages : 456
Prix : 18€
Commandez sur : le site de l'éditeur
Mon ressenti :
Le résumé :
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
Mon avis :
Très chers lecteurs, j'ai l'immense plaisir de vous annoncer officiellement le grand retour du syndrome des quatrièmes de couverture de la collection "R" des éditions Robert Laffont sur le blog ! Ça devient une habitude maintenant, à chaque fois que je lis le résumé d'un ouvrage issu de cette collection, je ne sais jamais à quoi me préparer. Et Kaleb ne pourra pas dire le contraire. La seule chose que je savais avant de me plonger dans cette nouveauté c'était que l'on entrerait dans la peau d'un méchant. Intrigué, je me suis alors immergé très rapidement dans cette lecture...
Et j'ai adoré ! Kaleb, c'est THE roman ovni par excellence que j'attendais de rencontrer depuis des années mais qui m'a fait perdre espoir à force d'attendre. Car oui chers lecteurs, ce livre est un ovni. Ou plutôt, une créature venant d'une autre planète qui fait son apparition le jour où vous vous y attendez le moins. Mais attention, l'embarquement dans l'univers totalement loufoque et déjanté de Myra Eljundir garanti la multiplication par dix mille des émotions et des sentiments, alors ne vous y perdez pas... ou vous y succomberez !
Dès les premières pages, le ton est froid. Ponctuée par des phrases courtes ou marquée par des virgules, l'atmosphère est glaciale. Le temps semble être long à s'écouler. Le narrateur nous plonge dans la peau d'un personnage atypique, qui semble cacher de lourds secrets et un passé difficile.
Le style de Myra Eljundir est exactement comme Kaleb : simple en apparence mais complexe en substance.
Simple : l'auteure a l'incroyable don de nous décrire les différents univers et atmosphères avec beaucoup de simplicité et d'authenticité, sans se prendre la tête avec les détails inutiles.
En le qualifiant de simple, je parle donc de la fluidité qui découle des descriptions sur tout ce qui relève du "décor", la surface du visible en quelque sorte.
Complexe : Référence aux tourments que Kaleb éprouve envers son don. En plus de prendre du plaisir à torturer son héros, l'auteure réussit à troubler le lecteur en le faisant passer par tout un panel d'émotions. Une particularité du style extrêmement cohérente avec la personnalité spéciale de Kaleb qui lui ajoute une crédibilité importante.
Les personnages sont très intéressants à découvrir au vu de l'approfondissement maximum que l'auteur effectue sur chacun d'eux. Paradoxalement, les plus faibles caractères sont plus mis en avant que les plus forts. On sent très rapidement qu'ils gardent une part de mystère en eux, ce qui ajoute de l'intérêt supplémentaire au livre.
Kaleb, notre héros, nous est présenté comme l'idéal féminin. Yeux bleus, ténébreux, beau, sexy et attachant, de quoi faire craquer toutes les midinettes de la Terre entière... même en connaissance de cause. Et oui les filles, je sais de quoi je parle vu que j'ai lu le bouquin. Ce jeune homme est un bad boy ! Il va falloir vous y faire ! Pour lui, sortir avec des nanas c'est comme changer de boxer après la douche. De plus, cet homme "idéal" a le don d'empathie ! Il peut se connecter aux émotions des autres et les manipuler. Cette faculté spéciale qui chaque jour prend le dessus sur son quotidien le grise de plus en plus. C'est la raison pour laquelle il souhaite de tout cœur partir en Irlande, retrouver la famille de sa mère décédée pour en savoir plus sur son étrange capacité.
D'un autre côté, on découvre le colonel Bergsson, un personnage méprisant, chef d'une organisation secrète intitulée "SENTINEL" qui a pour but de trouver et briser les EDV. Décrit comme un homme "impressionnant", musclé, avec une "stature imposante", une peau "halée", et "des cheveux blancs, à vue de nez on lui donnerait la quarantaine. Mais qu'importe les détails, au-delà des apparences c'est une personne capable de tout pour arriver à ses fins, qui n'a peur de rien et qui peut déstabiliser n'importe qui grâce à son regard perçant.
C'est la première fois que je lis un livre avec un tel concept. Certains me diront que Kaleb est loin d'être le premier roman qui nous plonge dans la peau du "grand méchant", ce qui est vrai, mais si l'on regarde de plus près côté Young Adult, il faut bien l'avouer, c'est un concept qui innove le genre... en parti seulement. Eh oui, une fois après avoir terminé le bouquin, on peut constater une chose : tout le tapage médiatique réalisé autour du livre a voulu nous faire passer le héros pour ce qu'il n'est pas (le grand méchant de l'histoire). Cette phrase tirée du résumé en est un très bon exemple : "[Il est] Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort. Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé."
Je suis quasiment sûr et certain que toutes les personnes ayant lu ce livre attesteront que Kaleb n'est pas si diabolique que le résumé le laisse penser.
Les points positifs : une ambiance déjà posée dès les premières pages, un style très proche de la personnalité du héros, des personnages riche en consistance très intéressants à découvrir, un concept qui innove le genre.
Les points négatifs : une quatrième de couverture qui fait passer le héros pour ce qu'il n'est pas.
Le tome 2 ! Inutile de vous préciser que j'attends cette suite avec grande impatience qui s'intitulera ... Abigail ! Ceux qui ont lu ce premier opus (ou pas) auront sans doute compris comme moi que cette suite sera placé sous son point de vue.
En conclusion, ce premier tome d'une quintologie a bien réussi son pari : faire parler de lui. Qu'on ait aimé ou détesté Kaleb, il est clair que nous sommes tous d'accord sur le même point : c'est un personnage qui dérange. Même si j'ai adoré ce tome 1, je préfère ne pas lui attribuer la note coup de cœur pour laisser une marge au tome 2 et placer la barre plus haut.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
Mon avis :
Très chers lecteurs, j'ai l'immense plaisir de vous annoncer officiellement le grand retour du syndrome des quatrièmes de couverture de la collection "R" des éditions Robert Laffont sur le blog ! Ça devient une habitude maintenant, à chaque fois que je lis le résumé d'un ouvrage issu de cette collection, je ne sais jamais à quoi me préparer. Et Kaleb ne pourra pas dire le contraire. La seule chose que je savais avant de me plonger dans cette nouveauté c'était que l'on entrerait dans la peau d'un méchant. Intrigué, je me suis alors immergé très rapidement dans cette lecture...
Et j'ai adoré ! Kaleb, c'est THE roman ovni par excellence que j'attendais de rencontrer depuis des années mais qui m'a fait perdre espoir à force d'attendre. Car oui chers lecteurs, ce livre est un ovni. Ou plutôt, une créature venant d'une autre planète qui fait son apparition le jour où vous vous y attendez le moins. Mais attention, l'embarquement dans l'univers totalement loufoque et déjanté de Myra Eljundir garanti la multiplication par dix mille des émotions et des sentiments, alors ne vous y perdez pas... ou vous y succomberez !
Dès les premières pages, le ton est froid. Ponctuée par des phrases courtes ou marquée par des virgules, l'atmosphère est glaciale. Le temps semble être long à s'écouler. Le narrateur nous plonge dans la peau d'un personnage atypique, qui semble cacher de lourds secrets et un passé difficile.
Vous l'aurez bien compris, si vous avez envie d'un roman à l'eau de rose, avec des "je t'aime moi non plus" et des "happy end" à la toc, surtout ne vous dirigez pas vers Kaleb !
Le style de Myra Eljundir est exactement comme Kaleb : simple en apparence mais complexe en substance.
Simple : l'auteure a l'incroyable don de nous décrire les différents univers et atmosphères avec beaucoup de simplicité et d'authenticité, sans se prendre la tête avec les détails inutiles.
En le qualifiant de simple, je parle donc de la fluidité qui découle des descriptions sur tout ce qui relève du "décor", la surface du visible en quelque sorte.
Complexe : Référence aux tourments que Kaleb éprouve envers son don. En plus de prendre du plaisir à torturer son héros, l'auteure réussit à troubler le lecteur en le faisant passer par tout un panel d'émotions. Une particularité du style extrêmement cohérente avec la personnalité spéciale de Kaleb qui lui ajoute une crédibilité importante.
Les personnages sont très intéressants à découvrir au vu de l'approfondissement maximum que l'auteur effectue sur chacun d'eux. Paradoxalement, les plus faibles caractères sont plus mis en avant que les plus forts. On sent très rapidement qu'ils gardent une part de mystère en eux, ce qui ajoute de l'intérêt supplémentaire au livre.
Kaleb, notre héros, nous est présenté comme l'idéal féminin. Yeux bleus, ténébreux, beau, sexy et attachant, de quoi faire craquer toutes les midinettes de la Terre entière... même en connaissance de cause. Et oui les filles, je sais de quoi je parle vu que j'ai lu le bouquin. Ce jeune homme est un bad boy ! Il va falloir vous y faire ! Pour lui, sortir avec des nanas c'est comme changer de boxer après la douche. De plus, cet homme "idéal" a le don d'empathie ! Il peut se connecter aux émotions des autres et les manipuler. Cette faculté spéciale qui chaque jour prend le dessus sur son quotidien le grise de plus en plus. C'est la raison pour laquelle il souhaite de tout cœur partir en Irlande, retrouver la famille de sa mère décédée pour en savoir plus sur son étrange capacité.
D'un autre côté, on découvre le colonel Bergsson, un personnage méprisant, chef d'une organisation secrète intitulée "SENTINEL" qui a pour but de trouver et briser les EDV. Décrit comme un homme "impressionnant", musclé, avec une "stature imposante", une peau "halée", et "des cheveux blancs, à vue de nez on lui donnerait la quarantaine. Mais qu'importe les détails, au-delà des apparences c'est une personne capable de tout pour arriver à ses fins, qui n'a peur de rien et qui peut déstabiliser n'importe qui grâce à son regard perçant.
C'est la première fois que je lis un livre avec un tel concept. Certains me diront que Kaleb est loin d'être le premier roman qui nous plonge dans la peau du "grand méchant", ce qui est vrai, mais si l'on regarde de plus près côté Young Adult, il faut bien l'avouer, c'est un concept qui innove le genre... en parti seulement. Eh oui, une fois après avoir terminé le bouquin, on peut constater une chose : tout le tapage médiatique réalisé autour du livre a voulu nous faire passer le héros pour ce qu'il n'est pas (le grand méchant de l'histoire). Cette phrase tirée du résumé en est un très bon exemple : "[Il est] Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort. Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé."
Je suis quasiment sûr et certain que toutes les personnes ayant lu ce livre attesteront que Kaleb n'est pas si diabolique que le résumé le laisse penser.
Les points positifs : une ambiance déjà posée dès les premières pages, un style très proche de la personnalité du héros, des personnages riche en consistance très intéressants à découvrir, un concept qui innove le genre.
Les points négatifs : une quatrième de couverture qui fait passer le héros pour ce qu'il n'est pas.
Accrochez-vous bien pendant la fin, car les révélations qui y sont faites promettent un tournant inattendu pour ...
Le tome 2 ! Inutile de vous préciser que j'attends cette suite avec grande impatience qui s'intitulera ... Abigail ! Ceux qui ont lu ce premier opus (ou pas) auront sans doute compris comme moi que cette suite sera placé sous son point de vue.
En conclusion, ce premier tome d'une quintologie a bien réussi son pari : faire parler de lui. Qu'on ait aimé ou détesté Kaleb, il est clair que nous sommes tous d'accord sur le même point : c'est un personnage qui dérange. Même si j'ai adoré ce tome 1, je préfère ne pas lui attribuer la note coup de cœur pour laisser une marge au tome 2 et placer la barre plus haut.
Un excellent premier tome (OVNI) ♥
Je ne vois pas beaucoup d'avis très positifs dessus, je dois dire que j'en vois beaucoup plus qui sont mitigés... mais j'espère quand même pouvoir le tenter un jour ^^ Kaleb m'intrige =)
RépondreSupprimerOn en a déjà parlé et tu sais comme moi que je n'ai pas accroché à cette lecture :)
RépondreSupprimerNéanmoins, tu as fait une superbe chronique, bravo !!!
Merci Anne So :)
SupprimerJ'ai hâte de l'avoir enfin dans ma bibliothèque
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