Le résumé :
" J'm'appelle Micklo et ma vie serait belle si j'avais pas mis mon
destin dans les cartes. J'suis sur une fine pellicule de glace ; si
elle craque, j'me retrouve dans la gueule de Mr Goulag. Et j'peux vous
dire que quand on voit sa tronche, on n'a aucune envie de se confronter à
ses chicos ! J'avais 200 euros en poche en entrant dans son maudit
cercle de jeu. J'en suis ressorti avec un début de cirrhose, une moitié
de cerveau et une ardoise de 20 000 euros.
Y aurait p'têt une solution pour me tirer d'affaire.
Du côté de ma famille. Mes oncles, les Skilatchi - une fratrie de gitans purs et durs.
Ouais, eux, ils ne rigolent pas. Et les mafieux, russes ou autres, ça ne leur fait pas peur. "
Mon avis :
Une grosse déception. Je n'ai malheureusement pas été emporté dans l'univers de Hamid Jemaï, slameur d'origine. Pour la simple et bonne raison à cause d'une chose qui m'a rebuté pendant toute ma lecture : la vulgarité omniprésente dans le récit et l'histoire qui est pour moi, sans aucun intérêt (étant donné qu'à un moment donné, elle va évoluer différemment).
Au tout début dans ma lecture j'ai de suite su que je n'allais pas apprécier ce roman. Comme je l'ai dis précédemment la vulgarité omniprésente m'a horripilé. Quasiment à toutes les phrases il n'y a que de ça. Je ne m'attendais pas du tout à ce concept du voyou endetté qui fait en quelques sorte sa descente aux enfers. Quelques longueurs concernant le rythme du récit et quelques pertes de temps.
Le roman est divisé en trois parties : la première où commence pour Micklo les ennuis, la seconde qui montre "l'évolution" du surendetté, et la dernière qui raconte la phase finale.
Dans le style d'écriture, mêlant jeu de mots et gros mots, l'auteur nous montre dans son roman son talent de slameur pas toujours très prometteur (je revendique la grossièreté en affirmant ceci). C'est surtout à cause du style du narrateur dirais-je, que j'ai décroché du début jusqu'à la fin du roman.
Pour les personnages ils m’ont tous agacé dont un en particulier qui est notre héros principal de l'histoire : "Micklo". Pour le cas de ce jeune homme, sa façon de parler m'a fortement déplu y compris sa manière d'être. Ce qui est positif tout de même, c'est que ce personnage là est tout de même approfondi et l'auteur prend bien le temps de le décortiquer sur son passé, sur sa personnalité etc. Pour les autres protagonistes n'en parlons pas c'est exactement la même chose sauf que c'est encore pire.
Quand j'étais entrain de lire ce roman, après avoir dépassé la période qui m'a fait comprendre que pendant tout le livre il n'y aurait que de la vulgarité, j'ai eu malgré moi des espoirs concernant la suite du récit. Je me suis dit que peut-être Micklo évoluerait éventuellement au fil du récit et qu'il gagnerait peut-être en maturité. Erreur ! Il devient encore pire à la fin du livre dans un état lamentable !
En ce qui concerne l'histoire c'est tout simple : Micklo (que l'on suit comme narrateur-personnage - donc à la 1ère personne du singulier "je" -), jeune adulte se retrouve endetté du jour au lendemain de 20 000€ envers un mafieux russe, Mr Goulag pour avoir perdu au poker en pariant cette somme pharaonique qui n'a pas en sa possession. S'ensuit alors le périple de Micklo prêt à tout pour rembourser son énorme dette, jusqu'à en venir aux mains.
La fin m'a en revanche, séduit. Je ne parle pas du côté bourru mais plutôt de la petite touche subtile façon "cerise sur le gâteau" qui m'a beaucoup plu. Sinon après, l'histoire part dans tous les sens ; des fois je me dis que les gens sont taré et prêt à tout pour parvenir à leur fin (je parle ici de la révélation finale bien sûr qui m'a choqué).
Les points positifs : la petite touche subtile finale, l’approfondissement du héros principal
Les points négatifs : le style du narrateur décalé, vulgaire, déplaisant ; une histoire qui part dans tous les sens et qui n'a aucun intérêt quand on voit la tournure finale,
J'ai trouvé ce roman très trash déjà pour les grossièretés et aussi pour la violence. Je pense que ce livre n'est pas à déposer dans toutes les mains et est réservé à un public averti.
En conclusion, 2 jours pour faire des thunes reste une grosse déception en grande partie à cause du style du narrateur déplaisant qui m'a gâché le plaisir de ma lecture et l'histoire qui est sans aucun intérêt quand on voit ce qui en résulte au final. Même si j'ai bien aimé la petite touche de la fin je ne peux me permettre de me focaliser uniquement dessus surtout que je n'ai éprouvé aucun plaisir en lisant ce roman qui est, très particulier...
Y aurait p'têt une solution pour me tirer d'affaire.
Du côté de ma famille. Mes oncles, les Skilatchi - une fratrie de gitans purs et durs.
Ouais, eux, ils ne rigolent pas. Et les mafieux, russes ou autres, ça ne leur fait pas peur. "
Mon avis :
Une grosse déception. Je n'ai malheureusement pas été emporté dans l'univers de Hamid Jemaï, slameur d'origine. Pour la simple et bonne raison à cause d'une chose qui m'a rebuté pendant toute ma lecture : la vulgarité omniprésente dans le récit et l'histoire qui est pour moi, sans aucun intérêt (étant donné qu'à un moment donné, elle va évoluer différemment).
Au tout début dans ma lecture j'ai de suite su que je n'allais pas apprécier ce roman. Comme je l'ai dis précédemment la vulgarité omniprésente m'a horripilé. Quasiment à toutes les phrases il n'y a que de ça. Je ne m'attendais pas du tout à ce concept du voyou endetté qui fait en quelques sorte sa descente aux enfers. Quelques longueurs concernant le rythme du récit et quelques pertes de temps.
Le roman est divisé en trois parties : la première où commence pour Micklo les ennuis, la seconde qui montre "l'évolution" du surendetté, et la dernière qui raconte la phase finale.
Dans le style d'écriture, mêlant jeu de mots et gros mots, l'auteur nous montre dans son roman son talent de slameur pas toujours très prometteur (je revendique la grossièreté en affirmant ceci). C'est surtout à cause du style du narrateur dirais-je, que j'ai décroché du début jusqu'à la fin du roman.
Pour les personnages ils m’ont tous agacé dont un en particulier qui est notre héros principal de l'histoire : "Micklo". Pour le cas de ce jeune homme, sa façon de parler m'a fortement déplu y compris sa manière d'être. Ce qui est positif tout de même, c'est que ce personnage là est tout de même approfondi et l'auteur prend bien le temps de le décortiquer sur son passé, sur sa personnalité etc. Pour les autres protagonistes n'en parlons pas c'est exactement la même chose sauf que c'est encore pire.
Quand j'étais entrain de lire ce roman, après avoir dépassé la période qui m'a fait comprendre que pendant tout le livre il n'y aurait que de la vulgarité, j'ai eu malgré moi des espoirs concernant la suite du récit. Je me suis dit que peut-être Micklo évoluerait éventuellement au fil du récit et qu'il gagnerait peut-être en maturité. Erreur ! Il devient encore pire à la fin du livre dans un état lamentable !
En ce qui concerne l'histoire c'est tout simple : Micklo (que l'on suit comme narrateur-personnage - donc à la 1ère personne du singulier "je" -), jeune adulte se retrouve endetté du jour au lendemain de 20 000€ envers un mafieux russe, Mr Goulag pour avoir perdu au poker en pariant cette somme pharaonique qui n'a pas en sa possession. S'ensuit alors le périple de Micklo prêt à tout pour rembourser son énorme dette, jusqu'à en venir aux mains.
La fin m'a en revanche, séduit. Je ne parle pas du côté bourru mais plutôt de la petite touche subtile façon "cerise sur le gâteau" qui m'a beaucoup plu. Sinon après, l'histoire part dans tous les sens ; des fois je me dis que les gens sont taré et prêt à tout pour parvenir à leur fin (je parle ici de la révélation finale bien sûr qui m'a choqué).
Les points positifs : la petite touche subtile finale, l’approfondissement du héros principal
Les points négatifs : le style du narrateur décalé, vulgaire, déplaisant ; une histoire qui part dans tous les sens et qui n'a aucun intérêt quand on voit la tournure finale,
J'ai trouvé ce roman très trash déjà pour les grossièretés et aussi pour la violence. Je pense que ce livre n'est pas à déposer dans toutes les mains et est réservé à un public averti.
En conclusion, 2 jours pour faire des thunes reste une grosse déception en grande partie à cause du style du narrateur déplaisant qui m'a gâché le plaisir de ma lecture et l'histoire qui est sans aucun intérêt quand on voit ce qui en résulte au final. Même si j'ai bien aimé la petite touche de la fin je ne peux me permettre de me focaliser uniquement dessus surtout que je n'ai éprouvé aucun plaisir en lisant ce roman qui est, très particulier...
Grosse déception !
Eh bien, tu es dur ! Je n'ai pas été choquée personnellement par le style d'Hamid Jemaï, au contraire, j'ai apprécié sa manière directe de raconter l'histoire, et de jouer parfois avec les mots, en bon slameur. Quant à l'histoire, elle est assez vivante grâce aux nombreux rebondissement, j'ai vraiment eu l'impression d'un film d'action. Enfin, concernant le public, je dirais que ça se lit à partir d'une quinzaine d'années (la tranche d'exprim' étant de toute manière les 15-25 ans), mais après cela dépend des personnalités, certains lecteurs étant beaucoup plus murs que d'autres au même âge. Disons que si on peut encaisser un film de Tarantino, on peut tout à fait lire ce livre :)
RépondreSupprimerEnfin, on ne peut pas plaire à tout le monde, et il est clair que ce livre ne t'as pas touché. Espérons que le prochain te plaira !
Je suis assez d'accord avec Estelle et je te ferais simplement la même remarque qu'à bibliothèque qui lit tout : attention de ne pas confondre certains sociolectes comme l'argot ou le verlan et la vulgarité. En aucun cas le lexique m'a paru vulgaire. Violent oui mais pas vulgaire. Et quand au talent "pas toujours très prometteur" de slameur de l'auteur, je vais être un peu violente à mon tour mais je pense que tu as dû lire le roman en diagonale vu qu'il ne te plaisait pas. Parce que ça c'est pas de la subjectivité, c'est un fait Hamid Jemaï fait juste des trucs de fous avec les mots.
RépondreSupprimer"une histoire sans aucun intérêt qui part dans tous les sens". incontestablement, on a pas dû lire le même bouquin. Enfin, c'est le jeu ma pauvre Lucette
Je ne suis pas trop tentée. La couverture ne m'attire pas trop. A l'occasion, pourquoi pas, mais bon...
RépondreSupprimerJe vois que tu n'as pas du tout aimé. On a tous des goûts différents, c'est normal, c'est la vie. Tu peux ne pas aimer un livre alors que d'autres l'ont aimé. Au moins, tu t'aies fait ton avis à toi. C'est déjà bien que tu sois allé jusqu'au bout alors qu'il ne te plaisait pas :)
Bonne continuation, bonne lecture et bonne journée ! :D
Tu n'as vraiment pas aimé le style de l'auteur à ce que je vois. En ce qui me concerne, ça ne me dérange pas trop mais un peu quand même. Le "langage de rue" (je vais appeler ça comme ça), on le retrouve assez souvent dans les romans de la collection et ça me gêne toujours un peu. Ce n'est pas trop mon truc mais je pense que ça peut permettre à certains jeunes de s'identifier puisqu'ils parlent comme ça.
RépondreSupprimerMalgré le vocabulaire particulier, je ne trouve pas pour autant que ce soit mal écrit.
Salut Jotman, ravi de te compter parmi mes amis facebook, même si je ne suis pas d'accord avec la majeur partie des arguments avancés dans ton analyse( au plaisir de te rencontrer un jour pour en discuter ), merci pour ta critique, merci d avoir fais l'effort de lire mon modeste roman jusqu' au bout, j'espère que le prochain te séduira un peu plus, merci de faire vivre Micklo au delà des pages du roman..bonne continuation à toi et à bientôt !!
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