Une légende vivante, selon le Wall Street Journal, Robert K.
Wittman est le fondateur de la division du FBI en charge de la
délinquance dans le monde de l’art. Avec ce livre, best-seller dès sa
parution aux États-Unis, il lève le rideau pour la première fois sur un
milieu où les secrets sont bien gardés.
De Miami à Rio, en passant par Copenhague, Madrid ou Paris, Robert K.
Wittman a collaboré avec les gouvernements du monde entier pour
infiltrer les trafiquants et dévoiler les marchés parallèles et
souterrains où s’échangent des Monet, des Rodin, des Picasso volés. Il
nous fait ainsi entrer au coeur même d’un univers insoupçonné, où se
côtoient réseaux organisés et voleurs à la tire, diplomates de haut rang
et experts internationaux, mafias et collectionneurs.
Parmi les nombreux dossiers évoqués ici, Robert K. Wittman revient en
particulier sur ce qui est considéré comme l’un des plus grands
cambriolages du siècle, le vol d’une douzaine de toiles de maître au
musée Gardner de Boston. Il raconte comment, se faisant passer pour un
riche collectionneur d’art intéressé par deux des tableaux volés, un
Rembrandt et un Vermeer, il est entré en contact avec deux
intermédiaires français qui l’ont mené sur la piste de la mafia corse.
Une aventure ahurissante à laquelle est notamment lié le vol de quatre
toiles de maîtreau musée des Beaux-Arts de Nice en 2008.
Mon avis
Inestimable est mon gros coup de cœur de l'année 2011 ! ♥. Ce roman qui peut être illustré à la fois comme un témoignage et une autobiographie est une véritable mine d'or. Un voyage surprenant en suivant les traces d'un auteur qui nous raconte son incroyable expérience contre la lutte du trafic d'art.
Quand les éditions Sonatine m'ont proposé de chroniquer cet ouvrage, j'avoue que je n'étais pas du tout emballé déjà pour le sujet principal qui ne m'intéressait pas du tout et l'histoire qui restait assez floue étant donné que j'ai lu ce roman en épreuves non corrigées. Mais moi qui aime m'épanouir dans les découvertes de divers univers qui sombrent dans l'inconnu jusque-là pour le moment, j'ai accepté et je tiens à remercier sincèrement les éditions Sonatine pour m'avoir permis de dénicher mon gros coup de cœur of year 2011 !
Au tout début dans ma lecture, mon intérêt envers cette perle rare grandissait petit à petit au fur et à mesure que l'auteur nous raconte son passé intéressant. Quand il commence avec sa dernière mission qui est abordée dès les premières pages du roman et expliquée à la fin de celui-ci, j'ai de suite accroché. L'adrénaline fusait en moi et montait en puissance. La tension est à son comble quand l'auteur converse directement avec les voleurs et le suspense est là, on se dit : "pourvu qu'il ne se fasse pas attraper..". Le cœur qui bat à 100 à l'heure, l'empathie qui survient, un vrai délice !
Pour les personnages, seulement un a su prendre une place dans mon cœur. Sans grande surprise (puisque c'est lui que l'on suit dans tout le roman), c'est Robert K. Wittman qui m'a beaucoup touché à travers son témoignage poignant qui lève les tabous sur le trafic d'art. Cet homme est juste incroyable de par l'expérience qu'il a obtenu de sa carrière. Quand on voit tous les dangers auxquels il a été confronté et toutes les choses qu'il a fait c'est juste incroyable !
Ce qui m'a beaucoup touché chez cette personne c'est que même si c'est un agent infiltré qui va directement à la rencontre des bandits pour sauver des centaines d'œuvres volées inestimables, on s'aperçoit qu'un sentiment humain est enfoui au fond de lui et indécrochable. La mission qui m'a le plus touché c'est celle avec Joshua Baer, un homme auquel l'auteur s'était attaché pendant une mission (pour récupérer des toiles volées) et quand celui-ci est arrêté, on sent de suite une pointe de culpabilité pour notre agent infiltré. Je vous propose un extrait. Un e-mail écris par Joshua alias Josh et ci-dessous, en italique le sentiment de Bob Clay (pseudo de l'agent infiltré Robert K. Wittman) :
Dans ce roman, on apprend qu'être agent infiltré spécialisé dans le trafic d'art ça n'est pas si simple que ça en a l'air. Déjà il faut être crédible à 200% aux yeux des criminels, avoir le parfait profil du business man et mentir le moins possible et ces critères-là ne sont pas donnés à tout le monde.
Concernant le style d'écriture je m'attendais à du charabia incompréhensible où toutes les deux minutes il faut aller chercher le dictionnaire ; mais à ma grande surprise ça n'a pas été le cas. Le style est fluide, le roman se lit sans faim et se déguste comme du bon miel ! J'ai remarqué que certains auteurs veulent définir leur univers avec un style compliqué et difficile à comprendre qui n'enchante pas tout le monde. Et puis d'autres comme Robert K. Wittman qui joue la carte de la simplicité et révèlent leurs œuvres comme des découvertes, voir des coups de cœurs !
Du côté de l'histoire, l'auteur Robert K. Wittman qui est notre narrateur nous raconte son incroyable expérience dans sa carrière d’agent infiltré spécialisé dans le trafic d'art. Dans chaque chapitre il retranscrit le déroulement d'une mission en particulière qu'il prend le temps d'approfondir de fond en comble, de nous expliquer toutes ses recherches et négociations tout en terminant les histoires (pas tout le temps) avec une arrestation. Il nous livre également les secrets pour être un bon agent infiltré. Au tout début de son roman il nous raconte bien sûr sa vie avant d'avoir été recruté au FBI. Ce qui est intéressant c'est de le comparer avec ce qu'il était avant et ce qu'il est devenu après. Et l'on ne constate aucune différence du point de vue sentimental humain.
Une fois la dernière page tournée et le roman refermé, grand moment de frustration et de chaudes larmes de se dire que les chroniques de Robert K. Wittman s'achèvent bel et bien. Moi qui ai dévoré son roman, arrivé à la fin je pensais être qu'au début de l'histoire tellement j'ai été plongé dedans.
Les points positifs : un récit intéressant, captivant, haletant ; un style simple sans complications, des missions intéressantes, des secrets d'un agent infiltré dévoilés, un roman qui nous permet de voir les coulisses du trafic d'art et qui nous donne une prise de conscience sur les proportions d'un simple vol de tableau.
Les points négatifs : il y en a qu'un, pourquoi il y a une FIN non de dieu !
De nos jours le trafic de l'art est considéré comme un délit en Amérique mais pas encore en France. Ce roman m'a permis de m'intéresser au sujet et de prendre conscience des proportions que peut prendre le simple vol d'une peinture. Avant quand j'entendais aux informations qu’une toile a été volée, ça me laissait complètement indifférent mais après avoir lu Inestimable, ça ne sera plus le cas, je resterai attentif.
Pour conclure, Inestimable de Robert K. Wittman assisté par John Shiffman est mon gros coup de cœur de l'année 2011 comme vous l'aurez compris. J'ai été littéralement subjugué par ce bijou inestimable qui brillera toute ma vie au fond de mon cœur. Je vous recommande à 3200% de vous procurer ce bijou qui est disponible dans vos librairies alors n'attendez plus !
Quand j'ai appris qu'un réalisateur de cinéma avait acheté les droits d'adaptation cinématographique du roman, j'ai sauté au plafond tellement j'étais content ! J'ai vraiment hâte de voir ce que ce roman donnera comme aspect à l'écran mais nul doute que le film ne surpassera jamais le roman qui est indépassable, infranchissable, inestimable !
Mon avis
Inestimable est mon gros coup de cœur de l'année 2011 ! ♥. Ce roman qui peut être illustré à la fois comme un témoignage et une autobiographie est une véritable mine d'or. Un voyage surprenant en suivant les traces d'un auteur qui nous raconte son incroyable expérience contre la lutte du trafic d'art.
Quand les éditions Sonatine m'ont proposé de chroniquer cet ouvrage, j'avoue que je n'étais pas du tout emballé déjà pour le sujet principal qui ne m'intéressait pas du tout et l'histoire qui restait assez floue étant donné que j'ai lu ce roman en épreuves non corrigées. Mais moi qui aime m'épanouir dans les découvertes de divers univers qui sombrent dans l'inconnu jusque-là pour le moment, j'ai accepté et je tiens à remercier sincèrement les éditions Sonatine pour m'avoir permis de dénicher mon gros coup de cœur of year 2011 !
Au tout début dans ma lecture, mon intérêt envers cette perle rare grandissait petit à petit au fur et à mesure que l'auteur nous raconte son passé intéressant. Quand il commence avec sa dernière mission qui est abordée dès les premières pages du roman et expliquée à la fin de celui-ci, j'ai de suite accroché. L'adrénaline fusait en moi et montait en puissance. La tension est à son comble quand l'auteur converse directement avec les voleurs et le suspense est là, on se dit : "pourvu qu'il ne se fasse pas attraper..". Le cœur qui bat à 100 à l'heure, l'empathie qui survient, un vrai délice !
Pour les personnages, seulement un a su prendre une place dans mon cœur. Sans grande surprise (puisque c'est lui que l'on suit dans tout le roman), c'est Robert K. Wittman qui m'a beaucoup touché à travers son témoignage poignant qui lève les tabous sur le trafic d'art. Cet homme est juste incroyable de par l'expérience qu'il a obtenu de sa carrière. Quand on voit tous les dangers auxquels il a été confronté et toutes les choses qu'il a fait c'est juste incroyable !
Ce qui m'a beaucoup touché chez cette personne c'est que même si c'est un agent infiltré qui va directement à la rencontre des bandits pour sauver des centaines d'œuvres volées inestimables, on s'aperçoit qu'un sentiment humain est enfoui au fond de lui et indécrochable. La mission qui m'a le plus touché c'est celle avec Joshua Baer, un homme auquel l'auteur s'était attaché pendant une mission (pour récupérer des toiles volées) et quand celui-ci est arrêté, on sent de suite une pointe de culpabilité pour notre agent infiltré. Je vous propose un extrait. Un e-mail écris par Joshua alias Josh et ci-dessous, en italique le sentiment de Bob Clay (pseudo de l'agent infiltré Robert K. Wittman) :
Cher Bob : je ne sais pas quoi dire. Bien joué ? Joli boulot ? Tu m'as vraiment eu en beauté ?
<< Nous sommes anéantis je pense que c'était le but de l'opération. Pourtant nous n’oublions pas les bons moments que nous avons passés avec toi. Merci d'avoir agi en gentleman et de nous avoir laissé fêter Noël et le Nouvel An. Si tu n'avais pas fait ce que tu as fait, quelqu'un d'autre s'en serait chargé à ta place et je doute que cette personne aurait été aussi affable que toi. Alors sans rancune [...] >>
C'était là les mots distingués d'un homme intelligent qui suscitèrent en moi une bouffée de culpabilité. [...]
ENC - Page 183
Dans ce roman, on apprend qu'être agent infiltré spécialisé dans le trafic d'art ça n'est pas si simple que ça en a l'air. Déjà il faut être crédible à 200% aux yeux des criminels, avoir le parfait profil du business man et mentir le moins possible et ces critères-là ne sont pas donnés à tout le monde.
Concernant le style d'écriture je m'attendais à du charabia incompréhensible où toutes les deux minutes il faut aller chercher le dictionnaire ; mais à ma grande surprise ça n'a pas été le cas. Le style est fluide, le roman se lit sans faim et se déguste comme du bon miel ! J'ai remarqué que certains auteurs veulent définir leur univers avec un style compliqué et difficile à comprendre qui n'enchante pas tout le monde. Et puis d'autres comme Robert K. Wittman qui joue la carte de la simplicité et révèlent leurs œuvres comme des découvertes, voir des coups de cœurs !
Du côté de l'histoire, l'auteur Robert K. Wittman qui est notre narrateur nous raconte son incroyable expérience dans sa carrière d’agent infiltré spécialisé dans le trafic d'art. Dans chaque chapitre il retranscrit le déroulement d'une mission en particulière qu'il prend le temps d'approfondir de fond en comble, de nous expliquer toutes ses recherches et négociations tout en terminant les histoires (pas tout le temps) avec une arrestation. Il nous livre également les secrets pour être un bon agent infiltré. Au tout début de son roman il nous raconte bien sûr sa vie avant d'avoir été recruté au FBI. Ce qui est intéressant c'est de le comparer avec ce qu'il était avant et ce qu'il est devenu après. Et l'on ne constate aucune différence du point de vue sentimental humain.
Une fois la dernière page tournée et le roman refermé, grand moment de frustration et de chaudes larmes de se dire que les chroniques de Robert K. Wittman s'achèvent bel et bien. Moi qui ai dévoré son roman, arrivé à la fin je pensais être qu'au début de l'histoire tellement j'ai été plongé dedans.
Les points positifs : un récit intéressant, captivant, haletant ; un style simple sans complications, des missions intéressantes, des secrets d'un agent infiltré dévoilés, un roman qui nous permet de voir les coulisses du trafic d'art et qui nous donne une prise de conscience sur les proportions d'un simple vol de tableau.
Les points négatifs : il y en a qu'un, pourquoi il y a une FIN non de dieu !
De nos jours le trafic de l'art est considéré comme un délit en Amérique mais pas encore en France. Ce roman m'a permis de m'intéresser au sujet et de prendre conscience des proportions que peut prendre le simple vol d'une peinture. Avant quand j'entendais aux informations qu’une toile a été volée, ça me laissait complètement indifférent mais après avoir lu Inestimable, ça ne sera plus le cas, je resterai attentif.
Pour conclure, Inestimable de Robert K. Wittman assisté par John Shiffman est mon gros coup de cœur de l'année 2011 comme vous l'aurez compris. J'ai été littéralement subjugué par ce bijou inestimable qui brillera toute ma vie au fond de mon cœur. Je vous recommande à 3200% de vous procurer ce bijou qui est disponible dans vos librairies alors n'attendez plus !
Quand j'ai appris qu'un réalisateur de cinéma avait acheté les droits d'adaptation cinématographique du roman, j'ai sauté au plafond tellement j'étais content ! J'ai vraiment hâte de voir ce que ce roman donnera comme aspect à l'écran mais nul doute que le film ne surpassera jamais le roman qui est indépassable, infranchissable, inestimable !
Un gros coup de cœur !
Quelle belle chronique très enthousiaste ! Je ne le lirais très probablement jamais (vraiment pas mon genre), mais je suis contente que ce soit pour toi un tel coup de coeur !
RépondreSupprimerSalut Jotman !
RépondreSupprimerwouahou, quel coup de coeur ! Je ne sais pas si je le lirai un jour, ce n'est pas trop mon style de livre mais à l'occasion pourquoi pas. Tu as l'air tellement enthousiaste ! (quel tentateur >.<') j'espère qu'il y a beaucoup de personnes qui aiment le miel ("il se déguste comme un bon miel" :P)... et quel jeu de mot à la fin de ta belle chronique... un livre qui a l'air inestimable en effet :P
Bisous et bonne journée à toi !